À quoi ressemble le syndrome de Loeys-Dietz?

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Un aperçu des différences phénotypiques entre les sous-types du SLD

Lecture de 8 minutes

Les différents types du syndrome de Loeys-Dietz (SLD) présentent-ils des caractéristiques différentes? La recherche a maintenant démontré qu’il existe à la fois des similitudes et des différences entre les divers types de SLD.

Poursuivez votre lecture pour découvrir les phénotypes (caractéristiques) associés au SLD, aux types du SLD et à d’autres troubles du tissu conjonctif comme le syndrome de Marfan et le syndrome d’Ehlers-Danlos.

 

Qu’est-ce que le syndrome de Loeys-Dietz?

Le syndrome de Loeys-Dietz (SLD) est une maladie génétique rare qui affecte le tissu conjonctif.

Comment cela se produit-il? Six gènes sont associés au SLD. Ces gènes contrôlent la production de protéines qui contribuent à la formation et au maintien du tissu conjonctif dans l’ensemble de l’organisme.

Les six sous-types du SLD et les gènes qui leur sont associés sont les suivants :

Sous-type du SLD Gène associé
Syndrome de Loeys-Dietz 1 TGFBR1
Syndrome de Loeys-Dietz 2 TGFBR2
Syndrome de Loeys-Dietz 3 SMAD3
Syndrome de Loeys-Dietz 4 TGFB2
Syndrome de Loeys-Dietz 5 TGFB3
Syndrome de Loeys-Dietz 6 SMAD2

Lorsque certaines mutations se produisent dans ces six gènes, elles provoquent le syndrome de Loeys-Dietz. Les personnes atteintes du SLD présentent souvent certaines caractéristiques physiques connues sous le nom de signes et symptômes du SLD.

 

Qu’est-ce qu’un phénotype? Qu’est-ce qu’un génotype?

Un phénotype désigne les caractéristiques physiques, comportementales et biochimiques observables d’un organisme. Ces caractéristiques découlent de la combinaison du patrimoine génétique de l’organisme (génotype) et de son environnement. Les phénotypes peuvent aller de traits physiques visibles comme la couleur des yeux, la texture des cheveux et la taille, à des traits plus complexes comme l’intelligence, la personnalité et le risque de maladie.

Cet article couvre les différents phénotypes et manifestations cliniques qui sont présents à la suite d’un diagnostic génétique du syndrome de Loeys-Dietz.

 

Quels sont les différents phénotypes du SLD?

De la tête aux pieds

Le SLD est une maladie qui peut se manifester de différentes manières. Elle affecte une personne de la tête aux pieds. Le SLD se caractérise notamment par les éléments suivants :

  • Anévrismes aortiques ou dissections : il s’agit de la caractérisation la plus courante et la plus dangereuse du SLD. Il s’agit de l’affaiblissement et de l’élargissement de l’aorte, la plus grande artère du corps, qui peut entraîner une rupture ou une déchirure potentiellement mortelle. Des anévrismes et des dissections peuvent également se produire dans toutes les artères du corps, de la tête au bassin.
  • Anomalies du tissu conjonctif : il peut s’agir d’une peau molle et veloutée qui se meurtrit facilement, d’une hypermobilité des articulations (flexibilité accrue) et de cicatrices anormales.
  • Anomalies du squelette : il peut s’agir d’une scoliose, d’une laxité articulaire, d’une malformation de la colonne cervicale, d’arthrose, etc.
  • Anomalies craniofaciales : il peut s’agir de yeux très espacés, d’une fente palatine, d’un palais très arqué, d’une petite mâchoire inférieure et d’une tendance à la forme
    « longue » du visage.
  • Anomalies oculaires : il peut s’agir d’une myopie, d’une hypermétropie et/ou d’une dislocation du cristallin.
  • Problèmes allergiques/inflammatoires : les personnes atteintes du SLD peuvent présenter une forte prédisposition aux maladies allergiques/inflammatoires, notamment l’asthme, l’eczéma et les réactions aux allergènes alimentaires ou environnementaux. Il existe également une incidence accrue d’inflammation gastro-intestinale, notamment de maladies inflammatoires de l’intestin et d’œsophagite, de gastrite et de colite à éosinophiles.
  • Autres anomalies cardiovasculaires : il peut s’agir d’une tortuosité artérielle, d’une valve aortique bicuspide (valve cardiaque ne comportant que deux feuillets au lieu des trois normaux), d’un prolapsus de la valve mitrale et d’une dilatation d’autres vaisseaux sanguins.

Il est important de noter que toutes les personnes atteintes du SLD ne présentent pas l’ensemble de ces symptômes et que la gravité de ces derniers peut varier considérablement, même au sein des familles présentant la même mutation génétique. Si vous pensez que vous ou un de vos proches êtes atteint du SLD, il est important de consulter un professionnel de la santé pour obtenir un diagnostic et une prise en charge appropriés.

En apprendre davantage sur les signes et les symptômes du SLD.

 

Les sous-types du SLD : les phénotypes

Les différents sous-types du syndrome de Loeys-Dietz présentent-ils des caractéristiques différentes? La recherche démontre que s’il existe des similitudes, il y a aussi des différences entre les sous-types du SLD.

Le tableau ci-dessous présente une liste de caractéristiques associées aux types et aux mutations génétiques :

SLD1 (mutations dans  TGFBR1) SLD2 (mutations dans TGFBR2) SLD3 (mutations dans SMAD3) SLD4 (mutations dans TGFB2) SLD5 (mutations dans TGFB3) SLD6 (mutations dans SMAD2)
o   Caractérisée par la présence de traits cranio-faciaux (fente palatine, hypertélorisme, luette bifide)

o   Forme la plus sévère du SLD

o   Caractéristiques les plus fréquemment signalées : anévrismes aortiques, tortuosité artérielle, pectus excavatum/carinatum, luette large ou bifide, doigts et orteils longs et fins, laxité articulaire, anévrismes dans le système vasculaire au-delà de l’aorte et rétrognathie.

o   L’apparition de la maladie est significativement plus jeune

o   Plus grande probabilité de présenter une maladie vasculaire au-delà de l’aorte

o   Problèmes de développement neurologique signalés (plus fréquents que dans les cas LDS2 et LDS3)

o   Le pied bot est fréquent

o   La souplesse des articulations est  fréquente

o   Maladies allergiques et gastro-intestinales signalées

o   Problèmes musculaires oculaires signalés

 

o   Instabilité de la colonne vertébrale cervicale signalée

o   Moins de risques de hernies

o   Moins de risques de souffrir d’arthrose

o   Moins de risques de spondylolisthésis

o   Moins de risques de scoliose

o   Caractéristiques les plus fréquemment signalées : anévrismes aortiques, tortuosité artérielle, pectus excavatum/carinatum, luette large ou bifide, doigts et orteils longs et fins, laxité articulaire, hypertélorisme, scoliose, peau veloutée, contusions faciles, hypoplasie malaire et palais très arqué.

o   Caractéristiques cranio-faciales minimes ou absentes

o   Plus susceptibles de se disséquer à des diamètres plus petits que les autres sous-types

o   Problèmes de développement neurologique signalés

o   Le pied bot est fréquent

o   Présence importante d’anomalies oro-dentaires (encombrement dentaire, défauts de l’émail, retard de l’éruption des dents permanentes)

o   Problèmes musculaires oculaires signalés

o   Instabilité de la colonne vertébrale cervicale signalée

o   La souplesse des articulations est  fréquente

o   Maladies allergiques et gastro-intestinales signalées

o   Moins de risques de hernies

o   Moins de risques d’arthrose

o   Moins de risques de spondylolisthésis

o   Caractéristiques les plus fréquemment signalées : arthrose précoce, ostéochondrite disséquante, anévrismes aortiques, tortuosité artérielle, peau veloutée, stries, varices, luette large ou bifide, palais anormal, scoliose et pes planus.

o   Plus susceptibles que tous les autres types de présenter un prolapsus de la valve mitrale

o   Les caractéristiques cranio-faciales ne sont que peu fréquentes.

o   Problèmes de développement neurologique signalés

o   L’arthrose est très fréquente

o   Anomalie neurovasculaire signalée

o   Le spondylolisthésis est fréquent

o   Les hernies sont fréquentes

o   Moins de risques de pieds bots

o   Moins de chances d’avoir une flexibilité articulaire

o  Caractéristiques les plus fréquemment signalées : anévrismes aortiques, pectus excavatum/carinatum, laxité articulaire, scoliose, pes planus, palais très arqué, doigts et orteils longs et fins, hernies inguinales et ombilicales.

o  Les caractéristiques cranio-faciales ne sont que peu fréquentes.

o  Le pied bot est fréquent

o  Résultats systémiques similaires à ceux du syndrome de Marfan

o  Anévrismes cérébraux signalés

o  La flexibilité des articulations est fréquente

o  Les hernies sont fréquentes

o  La scoliose est fréquente

o  Moins de risques d’arthrose

o  Moins de risques de spondylolisthésis

 

o   Caractéristiques les plus fréquemment signalées : anévrismes aortiques, excavatum/carinatum, laxité articulaire, pes planus, orteils et doigts longs et fins, hypertélorisme et luette large ou bifide.

o   Forme la moins sévère du SLD

o   Moins de caractéristiques squelettiques

o   Risque plus faible de rupture d’anévrisme

o   Récemment identifiée – il reste encore beaucoup à apprendre

o   Risque plus élevé de rupture d’anévrisme aortique que certains autres sous-types

NOTE : tous les sous-types ont rapporté des niveaux similaires de déformation du pectus, de présence d’anévrisme de la racine aortique et de tortuosité artérielle.

 

Le SLD affecte chaque personne différemment. Par conséquent, même si ce tableau décrit les caractéristiques associées aux différents types du SLD, toutes les personnes ne présenteront pas toutes les caractéristiques de leur type de SLD.

Si une personne présente des caractéristiques du SLD ou d’un type spécifique de SLD, cela ne signifie pas nécessairement qu’elle est atteinte du SLD ou de ce type du SLD. Une évaluation clinique et/ou un test génétique sont nécessaires pour confirmer le diagnostic de syndrome de Loeys-Dietz.

Le syndrome de Loeys-Dietz (SLD) a été catégorisé en différents sous-types basés sur des présentations cliniques telles que le SLD de type I (présence de caractéristiques craniofaciales), le SLD de type II (caractéristiques craniofaciales minimes ou absentes) et le SLD de type III (présence d’ostéoarthrite). Ces sous-types indiquent l’étendue de la gravité de la maladie, le SDL1 étant le plus grave et le SDL5 le moins grave. Le SDL4 présente des signes systémiques similaires au syndrome de Marfan, mais peut être moins grave. Bien que le gène impliqué puisse être largement corrélé avec la gravité de la maladie, il existe peu de corrélations génotype-phénotype spécifiques dans le SLD. En général, le SDL1 est le plus sévère, avec un début de maladie nettement plus précoce et une plus grande probabilité de présenter une maladie vasculaire ailleurs. Toutefois, les patients atteints du SDL2 sont plus susceptibles de présenter une dissection à des diamètres plus petits que les personnes atteintes de SDL1. En outre, les patients SLD5 présentent une forme plus légère du syndrome, avec moins de caractéristiques squelettiques et un risque plus faible de rupture d’anévrisme aortique. Par ailleurs, le SLD6 a été récemment identifié et il reste encore beaucoup à apprendre à son sujet, mais il existe des preuves que le risque de rupture d’anévrisme aortique est plus élevé que dans certains autres sous-types.

Bien que peu de données aient été rapportées concernant les problèmes de développement neurologique dans le SLD, des études récentes commencent à démontrer que les problèmes de développement neurologique sont en fait fréquents chez les patients atteints du SLD. Cependant, le SLD1 semble présenter des problèmes neurodéveloppementaux plus graves que ceux du SLD2 ou du SLD3. En outre, une étude longitudinale sur 10 ans menée aux Pays-Bas sur des adultes atteints de SD3 a révélé que la majorité de ces personnes présentaient une forme ou une autre d’anomalie neurovasculaire. Sur la base de ces résultats, les patients atteints de SLD ont besoin d’un suivi neurodéveloppemental et neurovasculaire par l’intermédiaire de leurs prestataires de soins de santé.

Les manifestations du SLD comprennent également des anomalies oro-dentaires, telles qu’un palais étroit et arqué, des défauts d’émail, une luette bifide, une fente palatine, un encombrement dentaire et un retard dans l’éruption des dents permanentes. Les études montrent que les manifestations oro-dentaires du SLD2 constituent le phénotype le plus sévèrement touché. Cette caractérisation approfondie, ainsi que certaines caractéristiques distinctives identifiées, peuvent aider considérablement les prestataires de soins dentaires et médicaux à diagnostiquer et à gérer cliniquement les patients atteints de cette maladie rare du tissu conjonctif.

 

Les troubles héréditaires du tissu conjonctif : similitudes et différences phénotypiques

Le syndrome de Marfan (SMF), le syndrome d’Ehlers-Danlos (SED) et le SLD sont trois exemples de troubles héréditaires (génétiques) du tissu conjonctif. Ces syndromes peuvent affecter plusieurs systèmes de l’organisme et présenter un certain degré de chevauchement phénotypique des caractéristiques cardiovasculaires, squelettiques et cutanées.

Des études ont démontré que les manifestations du SLD ont tendance à être plus graves que celles du SMF ou de l’EDS.  Par conséquent, les tests génétiques et un diagnostic précis sont extrêmement importants pour que les bonnes interventions puissent avoir lieu au bon moment. Pour obtenir un diagnostic génétique précis, il est recommandé de réaliser un panel multigénique syndrome de Marfan / SLD / anévrismes aortiques familiaux et dissections. Un professionnel de la santé, tel qu’un généticien ou un conseiller génétique, peut demander des tests et choisir le panel qui vous convient.

Il est important de noter que les symptômes et la gravité de ces trois syndromes peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre, même au sein d’une même famille. Si vous pensez que vous ou un membre de votre famille êtes atteint du SLD, du SED ou du MFS, il est important d’en parler à un professionnel de la santé qui pourra établir un diagnostic et proposer un plan de traitement approprié.

 

Le SMF et le SLD: les phénotypes

Le SMF (causé par des mutations dans le gène FBN1) et le SLD impliquent tous deux les éléments suivants :

  • anévrisme aortique et dissection
  • la scoliose
  • pes planus (pieds plats)
  • déformation antérieure du thorax
  • grande taille
  • arthrose
  • pneumothorax spontané (affaissement du poumon)
  • ectasie durale

Cependant, bien que les caractéristiques physiques se chevauchent quelque peu, le SLD se distinguent du SMF par la présence unique de :

  • hypertélorisme (yeux très espacés)
  • luette bifide (fendue) ou large
  • fente palatine
  • peau translucide ou fine
  • anévrisme aortique et artériel généralisé, dissection et tortuosité. Dans le SLD, les dissections peuvent se produire à des diamètres plus petits et à un âge plus jeune que dans le SMF, et il est donc important que les professionnels de la santé traitent le SLD de manière plus agressive.

 

Le SED et le SLD : les phénotypes

Le SED (causé par des mutations dans des gènes associés au collagène) et le SLD impliquent tous deux :

  • des signes cutanés tels que des ecchymoses faciles, une texture de peau douce ou veloutée, des cicatrices larges, une peau translucide et une hyperextensibilité (élasticité) de la peau.
  • pied bot
  • hypermobilité articulaire
  • fragilité des tissus
  • certains cas de rupture soudaine d’un organe
  • Pour le SLD et le type vasculaire du SED (SEDv), des complications vasculaires (anévrisme, dissection, rupture de vaisseau sanguin), mais le risque et la gravité de ces complications ont tendance à être plus élevés dans le SLD.

Les personnes atteintes du SLD peuvent également présenter un hypertélorisme (yeux très écartés) et une luette bifide (fendue) ou large, contrairement aux personnes atteintes de SED.

Bien que le SED et le SLD puissent tous deux affecter la durée et la qualité de vie, le SLD est généralement une maladie plus grave, avec un risque plus élevé de complications cardiovasculaires, et les personnes touchées peuvent nécessiter une surveillance plus étroite et des interventions plus précoces.

 

Reconnaître son caractère unique

Il convient de noter que le fait d’avoir une mutation SLD et de connaître divers phénotypes ne devrait pas affecter vos incroyables qualités. Au contraire, le fait de reconnaître votre caractère unique peut vous aider à surmonter les difficultés auxquelles vous êtes confronté. En outre, l’acceptation de soi donne l’occasion de partager son histoire personnelle et de contribuer à éduquer et inspirer les autres.

La capacité d’accepter son caractère unique prouve une fois de plus qu’il n’y a pas de limite à ce que peuvent accomplir les personnes atteintes du SLD. En assumant votre parcours, vous pouvez contribuer à la société à votre manière et partager vos talents, vos compétences et vos points de vue.

Pour obtenir des ressources psychologiques et sociales qui vous permettront de vous épanouir, cliquez ici.

 

Traiter les manifestations physiques

Cliniques multidisciplinaires

Après avoir examiné les différentes manifestations du SLD, il est évident que le SLD est une affection complexe qui peut toucher plusieurs systèmes de l’organisme. Ainsi, le traitement des manifestations nécessite l’intervention de plusieurs spécialistes médicaux qui collaborent pour répondre aux préoccupations du patient. Les cliniques multidisciplinaires réunissent une équipe de professionnels de la santé qui travaillent ensemble pour créer un plan de traitement individualisé répondant aux besoins de chaque patient. Cette approche peut mener à de meilleurs résultats pour les patients, car elle permet une meilleure coordination des soins et de la communication entre les prestataires de soins de santé, ainsi qu’une approche plus holistique des soins aux patients.

Pour trouver une clinique près de chez vous, consultez notre répertoire des cliniques.

 

Ressources

  • La ligne d’assistance téléphonique de la Fondation pour le SLD est le 1-888-LDS-FCAN.
  • Pour un soutien par les pairs, visitez un groupe Facebook privé géré par la communauté : Loeys-Dietz Families.
  • Pour consulter le répertoire des ressources de la Fondation, cliquez ici.
  • Pour connaître les cliniques qui connaissent le SLD, cliquez ici.
  • Pour connaître les signes et symptômes du SLD, consultez notre diagnostic De la tête aux pieds et découvrez les signes et symptômes du SLD.

 

Références (en anglais)

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